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MILLON Paris Salle V.V. - Mardi 7 novembre 2017 à 14h30

PHOTOGRAPHIES - COLLECTIONS & PROPOSITIONS
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N°94 | STONE (Sasha)
STONE (Sasha), FEMMES. Collection d’études photographiques du corps humain. N°1. Paris, Editions des Arts et métiers graphiques, 1933.
In-4, en feuilles, sous portefeuille illustré d'une photographie de Sasha Stone. Edition originale de cet album comportant 20 planches de reproductions de photographies de nus féminins (dont la couverture numérotée 1).
Bon exemplaire enrichi d’un ENVOI AUTOGRAPHE SIGNE de Sasha Stone (9/7/1938) : « To Chantal [Quenneville] (…) in remembrance of the good times we had together ». Chantal Quenneville avait posé comme modèle pour Sasha Stone.
​Estimation : 300 / 400 €
n°97 | montparnasse
MONTPARNASSE, Revue fondée en 1914 par Paul HUSSON. 12e année (nouvelle série) n°50. Paris, mars 1928.
In-4 broché, couv. imprimée. Numéro spécial consacré au souvenir de Paul HUSSON (qui venait de mourir), comprenant des textes de R. ROLLAND, H. BARBUSSE, A. SALMON, I. GOLL, G. KAHN, F. CARCO, G. APOLLINAIRE… Un choix de poèmes, de proses et des notes sur l’art et la littérature de Paul Husson. Et des reproductions de PICASSO, GROSZ, SURVAGE, MASEREEL, OTHON-FRIESZ, VAN DONGEN, STEINLEN, DERAIN, BRAQUE, MODIGLIANI, FOUJITA, MATISSE, MAN RAY, VAN GOGH, LEGER, ZADKINE, etc.
Couv. détachée sinon bon ex. Rare.
​Estimation : 80/100 €
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N°98 | MARQUET (Albert)
MARQUET (Albert) & SZITTYA (Émile), Marquet parcourt le monde. Portrait n° 3. Paris, Éditions Portraits contemporains, 1950.
In-4 broché, couv. imprimée. Bien complet du « hors-texte litho-original » de la dernière œuvre d'Albert Marquet. Tirage à 200 ex. ; ex. non numéroté, portant un ENVOI AUTOGRAPHE SIGNE DE L’AUTEUR à Chantal Quenneville (janvier 1952).
Ecrivain hongrois d’avant-garde, Adolf Schenk dit Emil SZITTYA (1886-1964) créa à Paris en 1910 la revue anarchiste "Neue Menschen" (Les Hommes Nouveaux), à laquelle participera son ami Blaise Cendrars entre autres. Outre le portrait de Marquet, il consacrera deux autres ouvrages à Picasso et Soutine.                                                                                                                            
On y ajoute : COUBINE (Othon) & GODEFROY (Emile), Lettre sur le malheur. Paris, Bernouard, 1919.
In-4 broché, couv. imprimée. 3 bois originaux et inédits de Coubine. Tirage à 330 ex. ; n°9 des 300 sur vélin d’Arches.
On y ajoute également : AESCHIMANN (Paul), Le Coureur d’Azur. Paris, G. Crès, 1918. In-8 broché, couv. impr. E.A.S. de l’auteur à Ch. Quenneville.
​Estimation : 150 / 200 €
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n°99 | CAROL-BERARD
CAROL-BERARD, La Chromophonie. Essai sur la couleur en mouvement, concordance des vibrations sonores et lumineuses. Paris, Editions du Monde Nouveau & Ed. G. Grès, 1919.
Plaquette in-4 brochée de 4 pp., couverture imprimée. Très rare tiré à part avec corrections marginales manuscrites au crayon (peut-être un exemplaire d’auteur ou d’éditeur)
Très rare brochure consacrée à la chromophonie, ainsi définie : « l’union des vibrations sonores et des vibrations lumineuses par un principe établissant entre elles une concordance mathématique » ; brillante théorique s’appuyant sur divers sources artistiques, techniques et scientifiques : le futurisme et le ballet Parade pour la musique, les travaux du peintre et physicien Valère Bernard ou bien encore « l’esthétique lumineuse » de la Loïe Fuller.
Compositeur et théoricien français, Charles-Louis BERARD, dit Carol Berard (1881-1942), écrivit par ailleurs des poèmes sous le pseudonyme d’Olivier Realtor.
Aucun autre exemplaire recensé en bibliothèque publique en France ou à l’étranger.
​Estimation : 200 / 300 €
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n°100 | calder (Alexander)
CALDER (Alexander, 1898-1976), Ensemble de 3 L.A.S. et 1 carte postale signée, adressées à Chantal Quenneville (mentionnant des expositions en Europe et aux Etats-Unis, des séjours en Italie et d’autres artistes amis) :
  • L.A.S. « Sandy », 12 février 1956, 2 pp. : « Chère Chantal, merci de ta lettre, nous arrivons à Paris 16 Fev. et serons Hotel Madison (…) pour qq. Jours. Nous avons une maison à Saché (I et L) en face moulin habité ar Sandra + Jean Davidson, mais il fait si froid que, eu(sic), ils se sont installes à Paris, H. Madison egalement. Nous irons presque aussitôt en Italie, ou j’expose à la Galleria dell’Obelisco, Roma mars 10-25. Plus tard nous rentrons vers Paris (avril ou mai) et c’est alors que j’espère te voir à Montbard. Affectueusement Sandy »
  • L.A.S. « Sandy », 12 avril 1956, Saché, 1 p. : « Chère Chantal, Je te crois en Italie – et nous sommes ici depuis 2 jours. Quelle chose compliqué(sic) ! (…) J’expose des gouaches chez Weill, 6 rue Bonaparte (…) Fais signe ! »
  • L.A.S. « Sandy », 23 juillet 1964, Roxbury (Connecticut), 2 pp. : « Chère Chantal je m’excuse de ne pas etre rendu à Montbard, c’était toujours trop pres (…) ou trop loin (…) Oui je connais l’article – et lui qui l’a composé – Leo Lionni (…) – et Ugo Mulas a fait a fait les photos sur les pages droites. Nous sommes partis de Saché 22 mai, sur la France, parce que j’ai plusieurs ‘jobs’ ou possibilités de, et une grande exposition au musée Guggenheim en novembre (…) »
Leo Lionni (1910-1999) est un écrivain et artiste italo-américain : graphiste et illustrateur, il quitte l’Italie en 1939 pour les Etats-Unis où il devient directeur artistique dans la publicité et collabore avec des artistes comme Léger, De Kooning ou Calder. Il est également un auteur et illustrateur de livres pour la jeunesse très reconnu. Ugo Mulas (1928-1973), photographe italien, spécialisé dans les portraits et les scènes de rue.
  • Carte postale autographe signée « Sandy », sd (timbre et cachet découpés), la carte postale représente la garde de Rome : « Chère Chantal, nous nous ennuyons un peu ici et voulons être à Saché (I et L) ainsi nous partirons le 2 avril d’ici pour arriver à Milano le 4 ou 5 ou j’ai la même expo à Gal ‘Naviglio’ le 7. (…) Retard un peu ton voyage pour qu’on te voit à Montbard ou Saché. Maud Morgan est ici H.[Hôtel] Hassler. » Maud Morgan (1900-1999) artiste américaine (courant expressionnisme abstrait), mentor de Frank Stella et Carl Andre.
Estimation : 400 / 500 €


n°101 | COUBINE (Othon)
COUBINE (Othon, 1883-1969), 7 L.A.S. et une liste de tableaux (‘Tableaux collection Leo Stein appartenant à Madame Nina Stein en dépôt chez moi’, Simiane, 4 mai 1948), adressés à Nina STEIN et Chantal Quenneville + 1 copie de L.A.S. de Nina Stein à Coubine et 1 copie manuscrite de la liste de tableaux de Nina Stein déposés chez Coubine adressée à Chantal Quenneville + 1 télégramme adressé à Chantal Quenneville suite au décès de Nina Stein.
Intéressante correspondance entre le peintre et son amie Nina Stein (qui se trouvait alors dans une importance détresse psychologique et financière) puis Chantal Quenneville, au sujet du partage de tableaux ou de vente de tableaux. Nina Stein, ne pouvant faire face, psychologiquement et financièrement, au décès de son mari Leo d’un cancer 2 ans plus tôt, avait mis fin à ses jours fin août 1949.
  • L.A.S. d’Othon Coubine et de son épouse Berthe, Simiane, 8 avril 1949, 3 pp., à Nina Stein: « Cher(sic) Nina, Nous avons bien reçu votre testament et nous vous remercions de votre attention si gentille. (…) Nous vous sommes reconnaissants. Mais faire un testament signifie vivre longtemps, comme disent les notaires. (…) Il y a chez moi 21 tableaux (…) Chantal aura 11 et je suis certain que nous attendons dans le partage. Hier nous avons reçu de bonnes nouvelles de Prague (…) Maintenant cette somme entière est déposée à la banque et nous nous occuperons toucher ici en France somme entière ou une grande partie. La somme après nos dépenses à Prague est 2,534,194 francs et si nous obtiendrons la satisfaction ça nous mettra du beurre dans nos épinards. Pour ça nous attendons toujours l’ambassadeur qui nous a promis nous aider pour tranfaire(sic) de nos sous. (…) Je travaille depuis mon arrivée, je fais 12 tableaux. Nous sommes contents que Chantal est avec vous et que vous n’êtes pas seule. (…) » Son épouse poursuit : « Chère amie, A quoi pensez-vous de nous écrire pareille lettre ? Vous avez besoin de repos et aussi des bons soins de Mme Chantal. Je crois que tout ce désordre vient du manque de régime car vous et moi nous nous sommes un peu trop laissés entrainer à manquer avec les artistes. (…) »
  • Télégramme du 25 août 1949, Florence, adressé à Chantal Quenneville : « Sommes. tres affliges. deces. Nina. ecrivez. amities. » Nina Stein, ne pouvant faire face, psychologiquement et financièrement, au décès de son mari Leo d’un cancer 2 ans plus tôt, avait mis fin à ses jours.
  • L.A.S. « Coubine », Simiane, 3 septembre 1949, 2 pp., à Chantal Quenneville : « Chère Chantal, Nous ne pouvons pas nous reprendre du contenu de votre carte, même si nous avons bien vu l’état moral et physique de Nina déjà si bas. (…) Aujourd’hui je voudrais vous parler d’une question qui nous touche tous les deux. (…) Comme vous le voyer il s’agit du partage entre nous deux de 21 tableaux (…) Ce sont des tableaux que j’ai fait il y a environ vingt ans. (…) »
  • L.A.S. « Coubine », Simiane, 3 octobre 1949, 2 pp., à Chantal Quenneville : « (…) Vous croyant chez vous, je vous ai envoyé la copie de la lettre de Nina dans laquelle elle nous fait tous deux propriétaires des tableaux (21) laissés chez moi. On vous a fait suivre cette lettre. (…) Nous risquerons de partir en Tchéquie où on nous invite à dépenser notre argent là-bas. Je voudrais bien avant ces voyages que nous fassions le partage de nos tableaux. (…) »
  • L.A.S. « Coubine », Simiane, 12 octobre 1949, 1 p., à Chantal Quenneville : « (…) D’après votre carte reçu aujourd’hui je vous que êtes occupée par la liquidation des affaires de Nina, mais je m’empresse de vous dire : arrêtez vous chez nous à votre retour en France pour liquider le partage des tableaux (…) »
  • L.A.S. « Coubine », Simiane, 17 octobre 1949, 2 pp. à Chantal Quenneville : « Chère Amie, Merci pour votre lettre donnant des nouvelles de notre pauvre amie. Vous avez enfin fini avec tous ces tracas. Je m’imagine bien toutes vos occupations connaissant la maison de Nina. Il s’y trouvait de jolies choses mais aussi beaucoup de choses pour faire un grand feu dans le jardin. Dans sa dernière lettre elle parle de se retirer dans un couvent, pas très religieux, mais vous voyez qu’à ce moment encore elle ne pensait pas au suicide. D’autre part elle parlait sans cesse de mettre de l’ordre dans ses affaires, rien dans tout cela ne faisait prévoir une fin si brusque. J’avais hier la visite du consul tchécoslovaque au sujet du transfert de mon argent (…) Le gouvernement veut que j’aille là-bas dépenser ce capital alors que faire ? Dépenser de l’argent inutilement alors qu’il me ferait tant plaisir ici. Si je pouvais m’en faire envoyer en Italie je serai aussi content et je passerai volontiers l’hiver à Taormine. Pour le partage de nos tableaux je voudrais bien que vous passiez le plus tôt possible chez nous (…) »
  • L.A.S. « Coubine », Simiane, 23 octobre 1949, 1 p. à Chantal Quenneville : il a choisi les tableaux à partager et va les expédier à Montbard chez Chantal Quenneville.
  • L.A.S. « Coubine », Marseille, 30 novembre 1949, 2 pp. à Chantal Quenneville : « (…) Je suis content que vous soyez satisfaite de l’envoi. Nous sommes à Marseille quelques jours à l’occasion d’une exposition que j’y fais. (…) Nous voulons partir en Italie et passer à Settignano voir le tombeau de notre pauvre Nina. (…) Je me rappelle que dans la bibliothèque de Leo à Paris se trouvait tant de livres allemands. Sachant que vous ne comprenez pas cette langue, je me permets de venir vous demander si vous pouvez me les céder. (…) Comment Madame Bondi a-t-elle appris la nouvelle du décès de Nina, et les amis à Montparnasse ? »
  • Liste autographe signée « Coubine » des 21 tableaux (‘Tableaux collection Leo Stein appartenant à Madame Nina Stein en dépôt chez moi’), Simiane, 4 mai 1948, avec leurs prix, 2 pp.
  • Copie de cette liste manuscrite adressée à Chantal Quenneville, 1 p.
  • Copie de la lettre de Nina Stein à Coubine (Settignano, 3 avril 1949), adressée à Chantal Quenneville : « Je ne suis pas bien portante, le cœur surtout est à la dérive… » Elle demande ensuite à ce que les tableaux en dépôt chez Coubine soient partagés entre lui-même et Chantal « en souvenir de Nina ».
                                                                                                          Estimation : 150 / 200 €
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n°102 | FOUJITA (Léonard Tsuguharu)
FOUJITA (Léonard Tsuguharu, 1886-1968), L.A.S. « Foujita », sl, 8 juillet 1926, 1 p. à Chantal Quenneville : « Ma chère amie Quenneville, Je suis très content d’avoir votre nouvelle et j’ai bien reçu un mandat de 1993 fr 20. Enfin, c’était bien passé votre Exposition à l’Angleterre je suis vraiment ravie(sic) pour vous. Je dois partir le mois de août pour reposer dans le montaigne(sic) et je serai le mois de septembre à Paris. Mes profondes amitiés. Foujita. Je parlerais certainement quelqu’un des jury de Salon d’automne et j’espère que on protegera vos envoies. » Notes manuscrites (d’une autre main, certainement Ch. Quenneville ou son mari) au verso (œuvres de musique, Satie, Poulenc, Debussy, etc. Rappelons que Chantal Quenneville était mariée au pianiste Adolphe Hallis).
Foujita, déjà installé à Paris depuis 1913, connaît alors un grand succès mais quelques années plus tard, en 1929, un redressement fiscal obligera Foujita à retourner au Japon quelques temps d’abord accompagné de Youki.
Estimation : 150 / 200 €
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n°103 | HAUKE (César de)
HAUKE (César Mange de, 1900-1965), 1 LA.S. et 2 L.T.S. « C. de Hauke » adressées à Chantal Quenneville (réponse – très littéraire – à une invitation en Italie et 2 lettres de New York en anglais sur les œuvres et une possible exposition de Ch. Quenneville à la galerie Seligmann). On y ajoute un catalogue de la Galerie Jacques Seligmann :
  • L.A.S., Paris, 47 quai d’Orsay, 9 octobre 1931, belle lettre poétique et inspirée : « Chère Madame (…) Le voyage italien est bien tentant… comme ttes les choses lumineuses en ces temps d’orages et d’obscurités. Mais la vie qu’il faut gagner a des exigences intransigeantes (…) Sachez tt au moins que l’automne ici est vraiment d’or avec un ciel d’une extrême tendresse, une lumière métallique et des feuillages théâtralement ensanglantés. Quelle compensation que de vivre entouré d’ors par ces temps de pauvreté ! »
  • L.T.S., New York, 16 mars 1934, sur papier à entête de la galerie Jacques Seligmann & Co, en anglais : « My dear friend : please excuse me for having this letter typewritten. I have just returned to New York, having been in Paris for only a very few days. I am sorry indeed that I won’t be able to see your exhibition, because you know how fond I am of your work. (…)“
  • L.T.S. New York, 1er novembre 1937, sur papier à entête de la galerie Jacques Seligmann & Co, en anglais : « Dear Mrs. Quenneville, I have just arrived from Europe and found on my desk your kind lines (…) You know that I am a great admirer of your talent and it will be a pleasure for me to do anything I can in order to help you, but as you know conditions are quite unsettled in this part of the world as in all others, alas ! (…) »
César Mange de Hauke, (1900-1965) marchand d'art français, spécialiste de dessin et peinture modernes, notamment de l'œuvre de Georges Seurat. En 1925, il entre au service de Germain Seligman et s'associe avec la société Bernheim Jeune pour créer, à New York, une succursale de la galerie Jacques Seligmann & Co., spécialisée dans la vente de tableaux français modernes (Cézanne, Seurat, Signac, etc.), en activité de 1926 à 1930. Le public américain découvre ainsi via ses expositions Pierre Bonnard (1928), Jacques Mauny (1930), Modigliani (1929), Odilon Redon (1928), Ker-Xavier Roussel, Edouard Vuillard, le mouvement cubiste (1930). C’est lui qui vendit, avec G. Seligmann, les Demoiselles d’Avignon au MoMA en 1937.
​Estimation : 100 / 150 €
n°104 | KISLING (Moïse)
KISLING (Moïse, 1891-1953), L.A.S. « Kisling », ‘dei Ginesto‘, Gorguette-Plage, Sanary-sur-mer, 9 juin 1926, à Chantal Quenneville : « Chère amie, je suis un très grand salaud ! Mais que voulez-vous dans ce midi on est si lent et c’est seulement maintenant que je vous répond à votre si aimable invitation. Si j’avais des aquarelles pour vous envoyé(sic), je vous aurais répondu tout de suitte. Mais j’en ai pas. Je fais très rarement des aquarelles. Je ne sais pas les faire. M’excusez-vous ? Si oui vous me direz alors dans un mot et en même temps comment vous allez si votre exposition chez Henry a bien marché si vous êtes contente de celle de Londres etc. etc. (…) »
Kisling était tombé amoureux du port de Sanary sur mer et y effectuait de fréquents séjours ; après la guerre et son exil aux Etats-Unis il s’y installa définitivement en 1949 (il y mourut en 1953).
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Estimation : 150 / 200 €
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n°105 | lhote (André)
LHOTE (André, 1885-1962), Amusante L.A.S. « André Lhote », sl, 1er septembre 1926, 2 pp. à Chantal Quenneville : « Chère Mademoiselle et amie, (…) ‘je m’empresse’ comme l’écrivent les hommes d’affaires de vous accuser réception (…) et de vous envoyer tous mes remerciements pour le dévouement dont vous avez fait preuve à l’occasion de cette exposition. J’ai bien reçu la somme de 1495 F 90 que votre lettre renfermait et pris note de notre rendez-vous dans quelque boîte mal famée. Je ne peux faire moins, maintenant qu’une maison d’éditions m’écrit pour me prier de m’inscrire (?) des premiers ( ?) la liste des collaborateurs à la série dite ‘Les Petits Maîtres libertins français’. Seulement, où vous allez un peu fort, c’est quand vous prétendez payer les frais. Me prendriez-vous pour un ‘Petit Maître maquereau français’ ? Nous règlerons cette affaire de vive voix et par les armes, s’il le faut, à la rentrée (…) Je compte donc que vous passerez me voir, soit à l’académie, 18 rue d’Odessa (…) soit chez moi rue Boulard (…) »
Après avoir enseigné dans plusieurs académies dès 1915, André Lhote ouvrit sa propre académie vers 1922 rue d’Odessa, qui accueillit de nombreux artistes de renom (Tamara de Lempicka Hans Hartung, Wu Guanzhong, Aurélie Nemours, Louise Bourgeois, Bengt Lindström, Serge Gainsbourg, Gérard Vuillamy, etc. etc.) De nombreux photographes pratiquèrent l'art de la composition picturale auprès d'André Lhote, dont : Henri Cartier-Bresson, Dora Maar ou William Klein.
On y ajoute :
  • Une L.A.S. de Maria BLANCHARD (1881-1932), Bruxelles, 5 août 1925, 1 p. à Chantal Quenneville (à propos de la vente d’une nature morte et d’une tête au pastel, regrette de ne plus voir André Lhote) : « Chère amie j’ai reçu vos 1200 pour la vente de la nature morte. Je vous remercie infiniment (…) ; et la tete pastel qu’est ce qu’elle est devenue ? Tachez de ne pas l’égarer dit(sic) moi ou est qu’elle est reste(sic). Je suis contente que vous travaillez bien vous allez voir surement vous serez reçu au salon d’automne. Pour le moment je suis à Bruxelles mais vous pouvez toujours écrire à Paris meme envoyez de l’argent si le tete se vend. Je travaille aussi aussi je veux faire du paysage. Je ne voit(sic) plus Lhote c’est triste mais c’est vrai. » Maria Blanchard, artiste peintre espagnole de l’Ecole de Paris, se lia en 1918 avec Juan Gris et André Lhote, faisant un moment partie des peintres soutenus par Léonce Rosenberg dans sa galerie L'effort moderne.
  • Une L.A.S. de Sonia LEWITSKA (1874-1937) et Jean MARCHAND (1883-1940), [Paris] 75 rue Caulaincourt, sd (une note manuscrite de Ch. Quenneville indique 1926 et mentionne l’exposition à la St George Gallery), sur la vente d’une aquarelle et l’organisation du salon d’automne : « Chère Madame, excusez-moi (…) le retard (…) j’ai été très malade d’une crise cardiaque qui a failli m’emporter. J’ai reçu une lettre de notre ami Hilton qui me parle de vous dans de termes pleins de sympathie. Nous serions très heureux de vous voir ainsi que notre amie Gardelle. (…) Je vous remercie aussi chère Madame de 300 fr. pour l’aquarelle qui a été vendu à Londres. » Son époux, Jean Marchand, poursuit : « (…) je remettrai l’argent à Marseille dès son retour de la campagne. Au sujet du salon d’automne dès que je connaîtrai les noms des membres du jury, si j’y ai des amis, je leur parlerai de vous.(…) » Sonia Lewitzka quitte son Ukraine natale en 1905 pour Paris, où elle fréquente les milieux artistiques de Montparnasse et l’Ecole de Paris et rencontre son futur mari, le peintre Jean Marchand.
Estimation : 250 / 300 €
n°106 | OROZCO (José Clemente)
OROZCO (José Clemente, 1883-1949), 2 L.A.S. « Jose Clemente Orozco » adressées à Chantal Quenneville en anglais :
  • Intéressante et amicale L.A.S., New York, 5 juin 1931, 3 pp. ; il mentionne sa vie à New York : sa famille venue du Mexique qui n’a pas pu s’y adapter, sa mécène Alma Reed (1889-1966), le mélange des nationalités du milieu artistique new-yorkais, et s’excuse pour son comportement de ‘sauvage’ face à la gentillesse de sa destinataire :
« Dear Chantal I wonder in what language to write you. I read french but cannot write it. I don’t know if you understand spanish (…)
New York, just now, is awful, very hot and deserted. There remain only the machines, a hell of machines.
I would like to be actually on a boat very fast or a plane in my way to Europe, but I can not. I will remain right in the machinery for another year or so.
Two months ago arrived from Mexico my little wife and my best works, my children but New York was very hard fort hem and had to go to Detroit to live with a brother of my wife.
Mrs Reed is as beautiful as ever and is still dreaming in her funny little place. She hung your pictures in the greek room, far from the terrible mexicans.
You can not imagine what a mess is the ‘artistic’ world in New York. Nobody knows what’s what and why. You may find french-americans who went mexican, english-mexicans who want to be french, german-english who want to be american, Swiss, Russian, Turkish going Chinese, and so on, and now, the problem, a big problem for the critics, is to tell who is who. (…) It is a pleasure for me to remember how nice you were for me when you were here in New York and I am sorry I was so unkind to you sometimes. I know I am a social fracas and a real savage (…) »
  • L.A.S. « J. C. Orozco », Paris, 21 septembre 1932, 1 p. (il raconte son séjour à Paris et dresse une liste – assez cocasse – de tous les lieux qu’il a visités) : « Dear Chantal, I have been in Europe three months and in Paris 5 weeks. (…) I’m leaving tommorrow for New York. I was in London, Paris, Italy to Naples, Spain to Toledo and back to Paris. I know Montmartre, Montparnasse, La Boetie, Rue de la Seine, Louvre, all the museums, boulevards, Eiffel tower, Sorbonne, Grande Chaumière, Coupole, St Honoré, Notre Dame, Cluny, les filles, Chat noir, deux ânes, Folies Bergere, Picasso, Odeon, Cabaret de Neant, Versailles, Panteon(sic) and even La Sorbonne savants. I am sorry I missed you. What are you doing ? Will write from N. York (…) »
Peintre et muraliste mexicain, engagé comme ses comparses Diego Rivera David Alfaro Siqueiros auprès des paysans et ouvriers, Orozco connaît bientôt une grande renommée artistique hors des frontières de son pays : il expose à Paris en 1925, avant de se rendre aux États-Unis où il exécute, entre 1927 et 1932, de multiples fresques dans des bâtiments publics. Orozco y fit également la connaissance, via Anita Brenner, de la journaliste américaine Alma Reed, très attachée au Mexique et qui deviendra sa plus fervente admiratrice et mécène. De retour au Mexique en 1934, il réalise de grandes fresques pour plusieurs institutions du pays.
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Estimation : 200 / 300 €
n°107 | WAROQUIER (Henry de)
WAROQUIER (Henry de, 1881-1970), 2 L.A.S. adressées à Chantal Quenneville :
  • L.A.S. « Henry de Waroquier », Paris, 1er mars 1926, 2 pp. : « Chère Chantal, Mr Propert ( ?) propriétaire de la Claridge Gallery à Londres, de passage à Paris, me propose de faire une exposition de mes ouvrages. Avant de m’engager définitivement j’use de votre aimable complaisance pour vous demander le service de me renseigner sur cette galerie (…) » S’ensuit une série de questions précises sur la galerie en question.
  • L.A.S. « Henry de Waroquier », Paris, 31 juillet 1926, 1 p. : « Chère Amie, Merci pour les cinq cents balles du dessin ‘Logrogno’. Du train ou vaut la livre anglaise et la vie en France, on aura bien du mal, avec ça, à se payer, cet hiver, un café crème à la Rotonde, mais cela me vaut le dédommagement d’un gentil mot de vous et je vous félicité du mal que vous vous donnez pour faire pénétrer en Albion ‘nos couleurs françaises’. (…) Pour l’instant j’ignore tout du salon d’automne (…) mais vous pouvez être sûre si j’entrevois une possibilité de vous aider un peu que je le ferai de tout cœur. Si vous avez l’intention d’envoyer aux Tuileries l’an prochain, demandez-le-moi, là c’est promis, je vous ferai personnellement inviter, j’aime ce que vous faites. Bon plaisir, bon travail en terre africaine »
Estimation : 120/150 €
N°108 | ZADKINE (Ossip)
ZADKINE (Ossip, 1890-1967), L.A.S. « O. Zadkine », Caylus, sd (une note manuscrite indique 1926), 2 pp. adressée à Chantal Quenneville : « Chere amie, Votre lettre m’était envoyée ici ou je passe une quainzaine(sic) avant de me replonger dans le bain-Paris ou un gros travail m’attend et qui m’arrachera des douceurs des méditations champetres. Merci pour le mandat, quoique c’est plus le prix d’une gouache. J’espère que M. Howell prendra bonne note du prix que vous lui avez transmis. (…) Et cette Afrique tant chantée vaut elle vraiment une stance d’un poète ? Vous paraissez bien enchantée et c’est bien. Car ne sommes nous pas des cristallisateurs d’un desert en chanteurs eperdus devant la manie d’exostisme a ( ?) Je vous envie bien moi qui retourne et dans 5 jours déjà boufer(sic) l’asphalte de Paris et de fleches( ?) amis du Montparnasse. Je vous promets d’en parler aux amis qui sont du juri d’Automne et vous serre la main de tout cœur ».
​Estimation : 120/150 €

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n°109 | [MODIGLIANI (Amedeo)]
[MODIGLIANI (Amedeo)], Billet autographe de Chantal QUENNEVILLE à Ilya EHRENBOURG, slnd (21 août) : Chantal s’excuse de l’amour éprouvé pour un autre homme (« Ilia – mon( ?) – mon adoré. Je suis dévorée d’un besoin fou d’amour. Excuse-moi. Pardonne si je souffre beaucoup. Je sais qui je peux aimer. Sa pensée me tourmente. Il est beau. Tu le connais aussi. Je ne suis que malheureuse, intensément, je sens que l’amour peut me rendre la vie. J’ai besoin des caresses. Et je suis toujours avec toi. Aime-moi, et de cela encore plus. C’est pour toi, cette lettre, quand tu reviendras ») ; une note manuscrite postérieure de sa main indique in fine : « C’était Modigliani ! »
Chantal Quenneville, rencontra Modigliani à Noël 1919 et posa pour lui à plusieurs reprises à la Closerie des Lilas ; elle était également l’amie de Jeanne Hébuterne, la dernière compagne de Modigliani, avec qui elle fréquenta l’Académie Colarossi. Témoin des dernières semaines tragiques du couple et de la déchéance du peintre jusqu’à sa mort (drogues et alcool auront eu raison de sa santé, il meurt à 35 ans d’une méningite turberculeuse à l’hôpital de la Charité le 24 janvier 1920), elle  fut la première, avec Jeanne Léger (l’épouse de Fernand Léger), à se rendre rue de la Grande Chaumière où un ouvrier avait rapporté le corps de Jeanne Hébuterne : enceinte de leur deuxième enfant, elle s’était donné la mort en sautant du 5e étage de l’immeuble de ses parents, 2 jours après la mort de son amant. Les funérailles de Jeanne Hébuterne furent, par la volonté de sa famille, beaucoup plus discrètes que celles de Modigliani : seules Chantal Quenneville et Chana Orlov purent monter dans la voiture de la famille suivant le cercueil, un deuxième taxi suivant avec le couple Zborowsky, Kisling et André Salmon.
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Estimation : 100 / 120 €
n°110 | LOT
Lot :
  • Télégramme d’Ilya EHRENBOURG (1891-1967, écrivain et journaliste russe et soviétique) à Chantal Quenneville, Petrograd, 5 août 1917 : « Letre recu ecrie Moscou embrasse » Exilé à Paris en 1908 après sa participation (alors tout jeune homme) aux mouvements révolutionnaires, Ilya Ehrenbourg rejoignit Petrograd via Londres en juin 1917, entre la Révolution de Février et la Révolution d’Octobre.
  • L.A.S. de Joseph SZIGETI (1892-1973, grand violoniste américain d'origine hongroise et juive) à Chantal Quenneville, Genève, 19 mars 1937, signée ‘Joska’ : prend des nouvelles du mari de Chantal, Adophe Hallis (lui-même pianiste), mentionne des difficultés nerveuses (suite à une critique et avec sa femme Wanda et sa fille Irène) et voudrait voir Chantal à Dijon.
  • L.A.S. de Emma BARDAC DEBUSSY (signée « Emma Claude Debussy »), slnd (« mercredi », une note manuscrite postérieure indique « vers 1921 »), elle regrette de n’avoir pu assister à la représentation de Pelléas et Mélisandre à Amsterdam, et de n’avoir pu y écouter  Adophe Hallis : « Chère madame, J’aurais dû partir le 9 pour Amsterdam où j’étais invités pour les représentations de Pelléas dont la première avait lieu le lendemain – mais une crise de névrite double dans le bras gauche m’a privée doublement du plaisir d’entendre l’œuvre adorable de mon mari et le beau concert du vôtre. Je ferai tout mon possible pour être libre le lundi 21 car j’ai le plus grand désir d’entendre le merveilleux interprète qu’est M. Hallis. » Après avoir été la maîtresse de Fauré, la cantatrice Emma Bardac (1862-1934) épouse Debussy en 1908. Debussy lui dédia plusieurs pièces, ainsi qu’à leur fille Chouchou (Children’s corner) morte 1 an après son père en 1919.
  • Carte de vœu autographe signée de Guy THIRION avec dessin original signé « La Poterne »
  • Copie manuscrite d’une lettre de TEILHARD DE CHARDIN à Claude Guénot.
Estimation : 120 / 150 €​
n°111 | STEIN (Nina & Leo)
Important ensemble de lettres manuscrites, courriers, documents
administratifs et photographies personnelles et amateurs
Auteurs divers
Portraits du couple Stein, bureau rue de Fleurus… c. 1925-1947
Environ 37 tirages argentiques d’époque, quelques annotations
manuscrites au dos. Formats divers.

STEIN (Nina & Leo) & QUENNEVILLE (Chantal),
  • 5 L.A.S. de Chantal Quenneville à Nina Stein :
    • 12 mars 1929 Berlin, 4 pp. : elle apprécie la ville où elle s’installe quelques semaines pour une exposition, souhaite partir plusieurs semaines en Amérique, donne des nouvelles de son mari Alfred Hallis, dresse un portrait de la gastronomie allemande et des Allemands eux-mêmes qui n’ont « absolument aucune trace d’hostilité contre les Français ».
    • 24 juin 1935 Londres 4 pp. : a pris des nouvelles par une amie commune, loue l’Italie et Settignano, est satisfaite de ses derniers tableaux, Adolphe progresse à la BBC)
    • Sd (c. 1935) Londres 6 pp. : déçue par un galeriste qui dit aimer sa peinture mais la juge peu commerciale surtout ‘après ces années de débâcle’, mais elle ne s’avoue pas vaincue et démarchera une autre galerie, « Si j’avais pu vendre le Pissarro à Mrs Sharpe ou si j’avais une clientèle d’impressionnistes à amener, il est probable que mon travail aurait l’air ‘plus vendable’ », s’inquiète pour Nina, a peur qu’elle s’ennuie « J’ai parlé aujourd’hui beaucoup avec Marion [Gans]. Elle se demande si ce ne serait pas une bonne chose de vous emmener de force en Amérique et d’essayer quelque chose avec les peintures de Leo. Je l’ai assurée que tu te sentirais très bien en Amérique, que tu t’entends bien avec leur extravagance. »
    • 23 mai 1941, Le Castellar, Pelasque, 2 pp. : aimerait les rejoindre en Italie, la Guerre, la situation des Juifs, son divorce avec Adolphe, les problèmes mentaux de sa fille Claire, les difficultés de correspondre sous l’Occupation, des nouvelles de sa famille, etc.
    • 27 septembre 1945 Montbard, 4 pp. : heureuse d’avoir des nouvelles des Stein, parle d’Aragon qu’elle a connu à la Coupole avec Ehrenbourg, mentionne des nouvelles œuvres et illustrations, parle de son légionnaire, de Coubine, de Szigeti, Baseler, s’étend sur les problèmes de sa fille, internée…
  • 1 L.A.S. de Nina Stein à Chantal Quenneville, Settignano 23 février 1949 (elle y décrit son profond désespoir et réclame sa venue, demande des nouvelles des projets professionnels de Chantal, décoration d’un bar, relate la visite des Coubine, etc.)
  • et une carte de voeux de Nina et Leo Stein à Claire (la fille de Chantal Quenneville).
STEIN (Nina, née Auzias, 1882-1949) & STEIN (Leo, 1872-1947), ensemble de papiers administratifs :
  • Testament autographe signé de Leo Stein, le 14 juillet 1947 : « I give (…) to my wife Eugenie Auzias Stein absolutely all my property », signé par 3 témoins (+ 1 copie)
  • Acte de naissance d’Eugénie Victorine (Nina) Auzias à Gap, le 27 juillet 1882
  • Acte de décès de Leo Stein, Florence, 2 septembre 1947
  • Titre de séjour de Nina Stein, en Italie, Florence, 12 octobre 1944
  • Carte d’identité italienne de Nina Stein
  • Certificat de mariage de Leo et Nina Stein à Florence le 28 février 1921
  • Note de comptes manuscrite en anglais de Leo Stein
+ ENSEMBLE DE PAPIERS DIVERS RELATIFS AUX DECES DE NINA ET LEO STEIN (honoraires docteur, impôts, courriers divers adressés à Chantal Quenneville, etc.)
Estimation : 300 / 400 €

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